Pendant ses études au conservatoire dans les années 90, Simon découvre la techno grâce à la mixtape d’un ami. Adolescent, fan des Beastie Boys, il prend le premier album de Daft Punk comme une révélation.
« Ca a été mon dernier coup de coeur musical « adolescent » après Nirvana et le Wu Tang, et c’est le dernier album que j’ai écouté en boucle comme un fou. Il fait partie des albums qui peuvent faire la transition entre différents style de musique. Les Beastie Boys m’ont appris à concilier rock et hip hop. Daft Punk, à concilier techno et pop ».
Dans la foulée, il achète ses premiers synthés et boîtes à rythmes (Groovebox, Korg MS), mais continue à jouer de la guitare, du piano et de la batterie. Après une expérience hip-hop avortée, il commence par hasard une carrière de compositeur de musique à l’image via un ami réalisateur de videos de sports extrêmes tout en continuant sa quête personnelle de production de track electro et ses achats (MS10, Moog, Juno…).
« Je deviens ‘gaga’ de matos, je lis beaucoup de mode d’emploi de matos, je puise dans les bac à vinyls pour me plonger dans Tangerine Dream, Soft Machine, Kraftwerk… J’adore les ambiances, les sonorités, les textures. C’est très imagé, narratif… en apprenti producteur electro je commence à faire des choses dans cet esprit-là avec des rythmiques modernes mais également beaucoup de mélodies, de suites d’accords… qui renvoient directement à des expériences vécues »
A ses heures perdues, il triture ses machines, ses claviers, ses boîtes à rythmes dans le seul but de créer la musique la plus personnelle et jouissive, seulement pour lui-même. Sans le savoir, il est en train de créer son projet le plus abouti. « Ce sont des titres personnels car je les ai produits dans une démarche intuitive, sans avis extérieur. C’est finalement venu avec l’aide de mes comparses de studio qui m’ont poussé à ne pas jeter tout ça à la poubelle ! »
« Surf, skate, parapente, alpinisme… en France, en Californie, au Brésil, à Bali, Tahiti… depuis tout petit mes autres passions sont le sport et les voyages. A chaque fois, je reviens avec des images en tête et des idées de mélodies, de rythmiques, d’ambiance… qui me donnent encore plus envie de composer : doute, hésitation, peur, découverte, tâtonnement, surprise, soulagement, joie, extase, contemplation, émerveillement… Quoi qu’il en soit, c’est le sentiment d’être libre, de ne rien demander à personne qui me pousse à composer ».
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