Rêver, foncer, tomber, repartir, rêver encore, et recommencer. Elles ont l’énergie de leur jeunesse, sa joie, son audace, son insouciance. Deux meilleures amies, l’envie de découvrir le monde. Margot et Alma sont inarrêtables, inséparables.

LE MOT DE LA PROGRAMMATION
Dévoilé lors de la 53e édition de la Quinzaine des réalisateurs (Cannes 2021), Entre Les Vagues est le premier long-métrage bouillonnant de Anais Volpé. Portant en lui une énergie folle, il célèbre la jeunesse, ses rêves, la sororité surtout. Le film nous conte l’amitié exaltée de Margot & Alma, deux inséparables, deux alliées, sublimement interprétées par Souheila Yacoub et Déborah Lukumuena, qui souhaitent devenir actrices. La solidarité féminine est au cœur du film et c’est une magnifique cohésion entre femmes qui se déploie à l’écran. Réalisatrice autodidacte faisant du DIY un acte de foi, Anais Volpé collabore pour ce premier long-métrage avec Sean Price Williams, notamment directeur de la photographie de Good Time de Josh et Bennie Safdie, et nous embarque avec elle dans une frénésie jazzy entre Paris et New York. Nous sommes emportés par le mouvement des vagues du quotidien de ces deux amies, des répétitions de théâtre aux petits boulots dans les cafés, des éclats de rires aux larmes, des incrustes en soirées à la magie de Paris la nuit. Fureur de vivre, désir de vivre, urgence de vivre aussi.

« On ne fait pas des enfants pour qu’ils aient le vertige, on fait des enfants pour qu’ils soient vertigineux ». Anais Volpé s’affirme ici comme l’une des réalisatrices les plus sensibles et intéressantes de sa génération et parvient, avec sa mise en scène à fleur de peau, à nous procurer un très beau vertige de cinéma.

Justine Lévêque – Directrice Artistique